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L’indice bohémien et la ville

  • Mardi 31 octobre 2017

Parmi les responsabilités que les villes prennent de plus en plus, il y a celle de la culture et des événements culturels qui y sont reliés. D’aucuns appellent cet aspect « indice bohémien », c’est-à-dire que le niveau d’expression et de présence culturelle d’une ville contribue à l’attrait qu’elle exerce sur les citoyens et les visiteurs. Pensons ici à une bonne bibliothèque, moderne, qui inclut plusieurs médias et devient un point de ralliement… pensons à une salle d’expositions et de spectacles accessible et bien équipée.

Par Michèle Guay, candidate du Renouveau prévostois dans le district 4

Mais il faut bien comprendre que « responsabilité » ne veut pas dire « hégémonie ».

En ce qui a trait aux fêtes traditionnelles et rassembleuses, il est important d’y faire participer les organismes du milieu tout autant que les citoyens. Pensons à la fête nationale, à la fête de la famille, à la fête des récoltes. Ces moments peuvent donc être organisés collégialement. Ce que l’on peut souhaiter, dans le cas de ces fêtes, c’est un environnement digne des prévostois : une grande place de rencontre citoyenne… qui ne soit pas un stationnement !

Le rôle de la ville : un rôle de mise en valeur et non un rôle de gestion.

Là où la situation est plus complexe, c’est dans le domaine des arts, quand la société civile locale possède des organismes dédiés à la Culture et aux spectacles tels Amal’gamme, le Ciné-Club, ou une troupe de théâtre.

Les organismes issus du milieu, alimentés par des passionnés et des connaisseurs sont en effet beaucoup plus créatifs et résilients lorsqu’ils sont autogérés. C’est un équilibre délicat : la ville en fait la promotion, les appuie moralement, et parfois financièrement, mais ne doit jamais tenter de faire gérer le secteur culturel par ses fonctionnaires.

Un autre aspect de la question dont il faut tenir compte à Prévost : la proximité d’une ville-centre, Saint-Jérôme, qui connait une grande expansion dans le domaine de la culture actuellement.

Il faut connaitre ce qui s’y fait, sans oublier de privilégier et de favoriser l’émergence d’une personnalité propre à Prévost dans les domaines des arts, des lettres, de la culture et des spectacles. Et pour ce faire, sans viser la « concurrence » avec les villes voisines, sans vision pharaonique, il devient nécessaire de s’équiper d’une Maison des citoyens polyvalente et pratique qui permettrait les rencontres et l’expression de la créativité culturelle des citoyens, des artistes et des artisans locaux.

Voilà pourquoi il est fondamental d’élire, le 5 novembre prochain, une équipe dotée d’une vision cohérente qui consultera les citoyens et les organismes de la société civile en continu pour intégrer leurs souhaits, leurs préoccupations et leurs recommandations, afin que Prévost prenne sa juste place.


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